Le grand méchant Loup c'est moi.

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Lundi 2 novembre 2009 à 18:34

Je suis fatiguée. Fatiguée de faire semblant. Fatiguée des sourires qui cachent tant. Fatiguée des gens qui passent leur temps à se plaindre de telle ou telle chose juste histoire de critiquer. Fatiguée des gens qui jugent sans connaitre. Fatiguée d'avoir une telle poisse. Fatiguée d'avoir mal. Fatiguée qu'une histoire triste tourne en boucle dans ma tête depuis quelques mois pourtant je la connais déjà depuis trois ans... Je comprends pas que quelque chose que je n'ai pas vécu puisse m'atteindre à ce point.
Les souvenirs me sauvent parfois. Ils m'apaisent tout le temps, dès que les choses vont de travers. Je trie tout. Et je n'ai en mémoire que les bonnes choses car il faut faire abstraction du mal qui nous a été fait mais ne pas l'oublier complètement. Je suis totalement rancunière. La claque que chacun prend un jour dans sa vie.... la mienne me fait toujours mal. Je l'avais peut-être mérité.... Mais, en tout cas j'ai pas mérité le manque de confiance qu'il en a découlé... Je crois que jusqu'à peu, j'avais perdu la notion d'amitié. Un nouveau départ : j'ai découvert les meilleures choses qu'il soit l'Amitié, aussi bien celle qui commence que celle qui dure sans s'éffilochée; mais aussi l'Amour,d'un côté celui qu'on donne sans attendre en retour, celui dont on ne se lasse pas, celui dont on pourrait se nourrir sans jamais plus avoir faim, celui qui donne des ailes, mais aussi celui qui nous accompagne depuis la plus petite enfance et que l'on découvre enfoui, celui qu'on avait jamais trop regardé à cause des discordes et des querelles.
Je peux dire que tout ça me donne envie d'avancer m'aide à continuer mon chemin malgré tout. Je ne pourrais plus avancer sans ceux qui m'ont enseigné le vrai sens de la vie.
Mais parfois je voudrais faire une pause. Arrêter de me poser toute ces questions.Seulement pour me souvenir. Juste dormir, rien qu'un instant. J'y était presque, je voulais me rendormir mais c'était mal, alors ont m'a tenue éveillée. Est-ce que je regrette? Je ne sais pas...
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Hier, 9 Décembre de l'année...euh 2198 [oui on fait de l'humour pour ne pas paraitre trop défaitiste, pessimiste; cynique enfin], j'ai découvert ce qu'était la trahison, et bon sang ça fait mal, j'ai failli y perdre ma meilleure amie. Je suis fâchée mais le fautif ne l'a pas compris. Je lui en veux. Mais bon tant pis. Je le considérais comme un ami, peut-être à tort en fin de compte. J'ai même eu de l'admiration pour lui, mais qu'est-ce qu'on y peut, un jour ou l'autre on finit par être déçu. Je m'en veux que les choses aient pris cette tournure. J'ai peut-être un peu pleuré... Mais toujours à l'abri des regards. Je ne veux pas montrer mes sentiments. Ils ne sont rien qu'à moi. C'est mon jardin secret, comme ce qui a été répété d'ailleurs. Je parait peut-être très sociable comme ça mais au fond personne ne me connait vraiment, ça n'est pas utile de confier des choses qui ne leur serviront à rien, donc autant les garder pour moi. Puis qui est passionné par mes états d'âmes? Deux exception : Lui et Elles!
<<L'idée simple de te perdre m'écorche l'âme>>[Lara]


(Réponse au commentaire de Lara) <<J'ai réellement eu peur de t'avoir perdu à tout jamais! Je crois que chacune de notre côté, on a ressenti exactement la même chose. Ça a été atroce des sentir ses larmes brulantes couler sur mes joues; elles étaient à la fois chargées de haine contre lui qui a bien failli nous séparer, de tristesse car je me faisait reprocher quelque chose alors que j'avais pourtant fait le contraire et que pour une fois je n'avais pas fais de pas en dehors du chemin, mais aussi et surtout de la douleur pour exactement les mêmes raisons que toi "te perdre m'écorcherait l'âme"! Et, à ce moment là, tu tenais des propos qui signifiaient clairement que je n'étais pas loin de n'être plus rien pour toi et de sortir complètement de ton c½ur! J'ai conscience de n'être pas parfaite, d'avoir beaucoup de travail sur moi-même à faire pour prendre les bonnes décisions, mais au moment où le lien d'amitié qui nous unissait a failli se rompre, j'ai réalisé que c'est grâce à toi que je parvenais à comprendre beaucoup de choses, c'est grâce à toi que je parviens à me remettre en questions, c'est grâce à toi que la vie semble si belle même si elle comporte son lot de souffrance! J'ai souvent pensé que ce n'est qu'au bord du précipice, lorsque l'on est près à tomber, que l'on réalise à quel point on aime ou à quel point on a besoin de quelqu'un! Ce précipice a manqué de nous rendre étrangère l'une à l'autre pour le restant de l'éternité peut-être! Je tiens à toi plus qu'à la prunelle de mes yeux! Je crois qu'on peut être tolérant et pardonner à certaine personne, et d'ailleurs j'ai été trop bête de me brouiller avec certaines personnes, mais là j'estime que la ranc½ur est nécessaire; on ne tente pas impunément de me séparer de celle avec qui je partage tant de choses! Tout ça me travaille encore beaucoup! C'est comme si on m'avait fait basculer dans les ténèbres s'étaient emparés de moi et qu'ils avaient gagné du terrain peu à peu, ils avaient presque gagné entièrement mon c½ur quand la vérité est sortie brulante, accablante. Je n'arrive pas et je n'ai pas envie de pardonner. Tu penseras peut-être que je suis idiote de ne pas l'avoir dit plus tôt, mais je t'aime. Je ne te le dis pas assez souvent. Mais je le pense tout le temps, tu me connais...>>

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Au 25 Décembre: tout me tombe dessus en écoutant cette mélodie de Yann Tiersenn, Comptine d'un autre été (L'après-midi)... Tout me reviens! Je me souviens: nos après midi ensemble, nos soirées à bavarder de la pluie et du beau temps, de son charme, de sa façon de jouer du piano surtout Yann Tiersen, chez lui, chez moi. C'était beau, c'était bon. Puis l'annonce du départ, la rareté des rendez-vous, la monotonie qui commençait à s'installer sont apparus... Je n'avais plus d'affection pour lui, je ne voyais plus que le monotone, cela m'obsédait, j'en étais effrayée. Quelle gâchis il était tellement gentil. C½ur d'artichaut à fait son apparition et ça a été la fin de tout. A présent je m'en mords les doigts. J'ai honte du mon comportement passé. Il méritait tellement mieux. Il ne pourra que trouver mieux maintenant! J'aimerais tellement pouvoir lui dire, lui faire comprendre. J'ai mis du temps avant de me rendre compte, neuf mois. Neuf long mois avant de réaliser que m'a conduite avait été celle d'un être abjecte, foncièrement méchant, dénué de c½ur et de pitié... Dire qu'il vaut mieux tard que jamais serait me décharger de ma faute et ce serait inadmissible, j'aimerais out de même m'excuser. La vie me donne de grandes leçons ces derniers temps. Et elles sont plutôt amères. Mais je suis contente je constate que je peux enfin prendre du recul... Ce n'est pas un mal. Mais ce que j'ai fait me rend folle, je regrette atrocement d'avoir été pareil. Je voudrais que ce n'eut jamais été moi. Mais si c'était le cas il aurait été possible que je fasse cette même horreur à un autre. Je suis désolée de ma conduite. Je garde en mémoire mon crime pour ne plus jamais le réitéré! J'espère que les remords portent à la sagesse...

Je pense à lui...et je regrette

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La rentrée vient de passer. Cela fait bientôt un an, mon enfer commençait, ils n'étaient pas en accord avec mes idéaux, j'ai voulu être honnête et les préservés, la jalousie peut-être. Si ce fut elle alors elle doit m'avoir en proie favorite, non contente de m'avoir laisser tranquille durant quelques temps après m'avoir fait souffrir durant des mois. Elle remet le couvert, plus affamé et assassine que la dernière fois. Elle s'apprête à savourer son diner le croquant à pleine dans et le laissant fondre sur sa langue mâchant longuement pour ne pas perdre une once de ce gout si succulent. Mais j'ai le malheur d'être ce diner. Depuis quelques temps, je songeas sérieusement à faire taire la terrible injustice en rendant à César ce qui lui appartient. Cette idée, même si elle me mettait le c½ur en pièces, paraissait la plus raisonnable, celle qu'il fallait adopter. Noyée dans le doute et les désespoir, je préférai confier mes intentions à une personne de confiance, quelqu'un qui savait peut-être plus de chose que moi-même quant à cette histoire. Il a joué le rôle du Grand Sage, celui du Maître. La décision que je voulais prendre l'horrifiait. Il ne concevait pas cela comme réalisable, comme tout à fait insensé mais avant tout comme quelque chose digne de la plus grande lâcheté. Mon égo en fut piqué. Moi? quelqu'un de lâche? Non je ne pouvais pas faire ça au risque de briser plusieurs c½urs, surtout si dans le fond cette décision était animé par la plus haute lâcheté. Dans mon esprit elle résonnait tout de même comme le sont tranchant et effroyable du sacrifice. Mais qu'est-ce qu'un sacrifice tel celui-ci lorsque l'on serait prêt à donner sa vie? Je décidai d'écrire, j'ai ce talent pourquoi ne pas m'en servir? Je pourrais ainsi écrire tout ce que je n'aurai la force de dire. Je n'aurais pu le regarder en face, il aurait pu apercevoir une larme. Je ne m'imaginais même pas lui donnant cette lettre, porteuse de mes derniers mots pour lui. Mon Grand sage me pria de ne pas le faire. Il argumenta, étayant ses propos d'un fait important, qui retournait entièrement la situation. Nous discutions des comportements, de la situation parfaitement inexplicable et de l'implication plus ou moins grande de chacun dans ces fâcheries. Il avait tellement raison que cela aurait été un affront doublé de bêtise de vouloir continuer sur mon idée. La lâcheté dont j'ai bien failli faire preuve me sautait à présent aux yeux, c'était l'abandonner quand il avait le plus besoin de moi. Ma résolution était prise j'irai donner cette maudite lettre au Grand Sage, étant certaine qu'il ne la détruirait pas et la garderait précieusement, je ne serai donc pas tentée de lui faire atteindre son but. Ce que le Grand Sage m'apprit fut un immense étonnement pour moi. Quelqu'un qui m'avait trahi peu de temps au par avant, à décider qu'il serait de bon ton de divulguer haut et fort des informations me concernant, provenant de mon passé, que je n'ai jamais tenter des dissimuler; mais il sait comment faire passer des vessies pour des lanternes même au plus intelligent des hommes. Ce sont donc non pas les informations que je crains mais leurs interprétations diverses et variées. <<Il est plus facile de garder intacte sa réputation que de la blanchir quand elle est ternie.>> Thomas Paine. Et ma réputation est en jeu, il faudrait être naïf ou peu habitué à la perversité du monde pour ne pas voir que je ne suis qu'un intermédiaire, on tente de blesser quelqu'un qui m'aime avec mon passé. Mon honnêteté et mon envie de ne rien cacher m'ont peut-être sauvé la mise cette fois-ci, mais si les choses sont trop déformées, on risque de prêter beaucoup d'attention aux on-dit... La colère est ma meilleure compagne, elle ne me quitte plus et me sert bien à certain moments, elle est devenue une amie et une alliée. Après un long moment de repos où elle n'était que titillée elle va enfin pouvoir prendre corps et pousser son hurlement... Je ne permettrait pas qu'on joue ainsi avec moi!

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Je perds le contrôle de tout. C'est affolant. De mes sentiments, ils deviennent peut-être trop grands, j'ai peur de tomber de très haut et que la chute ne me soit fatale. Je perds le sens de l'amitié, lorsque je pense pouvoir mettre ma confiance en quelqu'un, je me la fais volée et mon c½ur est comme projeté au loin, heurtant un mur de ronces. La notion du temps m'échappe je me souviens de choses comme si c'était hier et d'autres me paraissent si loin et pourtant elle se sont déroulées il y a peu de temps.
Je n'arrive plus à me concentrée. C'est comme si un morceau de mon âme était aller se réfugier en lui, je n'arrive à rien sans sa présence.
Je suis perdue au milieu de quelque part, d'un endroit que je connais pourtant par cœur, comme un animal traqué et terrorisé... Je n'arrive plus à contenir mes peurs, mes sentiments. Plus rien ne m'apaise. Pour arranger ce dont je suis responsable j'en viens à avoir des idées, sombres, funestes, mauvaises... Elles me rongent de l'intérieur, comment puis-je faire autant de mal autour de moi et que le seul moyen d'empêcher ça ne soit que d'en faire encore plus?! Je suis seule, ma bougie est éteinte et j'attends qu'on vienne la rallumer, je tremble, j'ai froid, complètement transie... Je veux qu'on me rassure qu'on me prenne la main et m'emmène loin d'ici, je veux pouvoir poser ma tête sur le torse de quelqu'un et sentir que tout est fini, que mon traqueur est parti, que la lumière est de retour, qu'on m'enlace, j'ai besoin de chaleur humaine, j'ai besoin de paroles, d'une présence. Je veux qu'on me dise que tout cela n'était qu'un cauchemar, que la vie reprend son court, comme on ferait pour un enfant.... Je ne suis qu'une enfant effrayée par des choses qui la dépassent, qui surpassent son entendement, sa raison, sa compréhension et ses connaissances... Qu'on me rassure! Je suis au fond d'un puits, privée de lumière, et d'humanité, on a jeté mon âme au loin et je n'ai, pour sortir de là, qu'une corde usée qui ne soutiendrait pas le poids de ma peur, le courage me manque, l'espoir m'a abandonné. Ne verrais-je plus jamais la surface? Au fond, je crève en silence, rien ne sert d'appeler, personne ne viendra, ou seulement quand je serais le moins attendue à ce secours providentiel.

Je n'ai pourtant aucune raison de me sentir comme ça...

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Aujourd'hui 10 Janvier, je découvre à quel point l'écriture peut être puissante. Elle permet tant de chose: se défendre, attaquer, hurler en silence ses peines, ses idées, son amour, son envie de vivre ou encore son désespoir. Rien de mieux que d'écrire, surtout lorsqu'on maitrise ce sublime art. Rien de plus gratifiant de lire un texte, écrit soi-même, et d'en être complètement satisfait. Rien de mieux que d'attaquer en songeant que l'ignorance des autres dans l'utilisation de cette art, les empêche d'avoir une riposte plus puissante encore. Quoi de mieux que de battre ces mêmes autres en les faisant tomber dans la pire bassesse : l'insulte; c'est ainsi qu'on voit que l'écriture a atteint son but, soit de piquer au vif et de vexer l'égo au plus profond. L'écriture est la plus belle arme, plus encore que la parole, elle permet de faire la guerre sans autres armes que les mots, non pas que la guerre soit une chose bien, mais si tout les conflit se déroulaient à l'écrit, la vie serait plus paisible pour certaines personnes. L'écriture règle les conflits, l'écriture fait taire l'idiotie des prétentieux, elle procure un pouvoir immense aux moins ambitieux, elle donne la paroles aux muets et aux silencieux. Il donne la force aux faibles de prendre leur courage à deux mains et de se lever contre l'injustice et la misère. Mais surtout elle révèle les faiblesses des prétendus fort qui ne sont, en réalité, pas capable d'aligner deux phrases correctes à la suite. Elle permet de faire comprendre les choses quand on serait rouge de honte de le dire à voix haute. Elle pose des termes précis sur une anecdote et la fixe empêchant ainsi quelques déformations. C'est un chance, une puissance que de posséder une approche de maitrise de cet art.

C'est bouleversant...
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Ma seizième année commence plutôt mal... Toujours toutes ces petites contrariétés... Complètement à côté de la plaque, de plus en plus ces derniers temps! Plus aucun contrôle sur quoi que ce soit. Je ne veux pas faire du mal à quelqu'un, c'est regrettable que tout se soit fini ainsi mais c'est peut-être comme ça que les choses devaient se dérouler. Souffrir autant que j'ai moi-même souffert n'est qu'une idée idiote, mais au fond de quelles idioties ne sommes-nous pas capable par amour. Cet amour à sens unique me met mal à l'aise. Comment expliquer cette difficulté à tourner la page qu'il a? Comment peut-on laisser tomber quelqu'un qu'on aime pour quelqu'un qu'on aimerait pas? Il y avait forcément de l'amour, ça se sentait aux intonations de sa voix lorsqu'il prononçait son nom, il semblait s'agacer pour me faire plaisir et pour se cacher à lui-même que des sentiments naissaient... Je ne peux pas le laisser comme ça, dans cet état jusqu'à la fin de ses jours comme il le voudrait... Je perds la raison, le sens des choses m'échappe... Je me sens pataude, complètement inutile. Je n'arrive plus à rien faire. Je suis odieuse. Je ne me reconnais même plus. Qui suis-je devenue? Qu'est-ce qui a bien pu me faire changer ainsi? Je suis à bout de force. Même mes pensées s'épuisent. Rien ne va comme je voudrais. Je ne supporte plus rien, l'ambiance devient pesante, je n'ai plus nul part où me ressourcer, je ne me sens plus vraiment chez moi. J'ai besoin de retourner aux sources, mais comment? Je ne changerais décidément pas...
Je me perds
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Dans une semaine, les amoureux s'embrasseront à pleine bouche, sans peur d'être mal vus: ce jour leur sera destiné. Mais malgré ça, tout, le bonheur ambiant, le parfum d'amour qui flotte autour de moi, tout me dégoute... J'ai toujours cet Hallelujah qui résonne, un peu comme un écho perdu. Le glas du dernier combat à retenti, en bon soldat, j'avais continué de me battre, jusqu'à ce que la trêve soit déclarée. Là, un genou à terre, je suis tombée, j'ai glissé doucement, m'affalant sur les cadavres de ses sentiments, une blessure au cœur, profonde mais non mortelle... J'ai pourtant vu le coup venir, mais cette guerre m'a épuisée,je n'ai plus eu la force de lutter. Plusieurs jours laissée pour morte, ne pouvant me relever et marcher, agonisant dans cette douleur, une torpeur m'engourdissait l'esprit. Comme l'ombre d'une dernière vision, j'ai vu ce visage triste me fuir et se détourner de moi, honteux et piteux. Puis le coup fatal fut porté, ma blancheur cadavérique n'a pas semblé l'effrayer, il a voulu être précautionneux, il l'a été. Mais mon corps inerte s'est révolté, pris de convulsions atroces dans la violence de ce dernier coup. Puis plus rien. Plus de douleurs. Mais la torpeur dans laquelle je m'ensevelissais se voulait ma compagne, ne me quittant plus, étant finalement ma seule véritable amie. Mon cadavre se mouvait de nouveau, toujours dans cette pâleur de mort, le sang ne circulait plus mais j'avançais tout de même. Cet amas de chair molles m'était devenu encombrant. Inconsciente, je me suis laissée aller telle une jeune serveuse au milieu d'ivrogne assoiffés d'amour sale et de sang. Pascale Blaise a dit : <> mais qu'en est-il lorsque la Raison n'est plus et que le Cœur est atrophié par une blessure béante. Je m'avançais d'une démarche chancelante et mal assurée, plongée dans les méandres de la réflexion à tel point qu'une léthargie sentimentale noyait mon c½ur. Plus rien n'avait d'importance, intérieurement j'étais à demi morte. Je déambulais telle une âme en peine, une vagabonde, un soldat déserteur... Les souvenirs me hantent, je voudrais, sans le vouloir réellement, m'abandonner aux douceurs et à l'abrutissement lourd de l'oubli...

J'ai sommeil, laissez-moi dormir, je promets de me réveiller...

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Qu'on me le dise encore... Que je ne mérite que d'être descendue en enfer! Je réalise seulement maintenant pourquoi je suis comme ça! C'est un cercle vicieux... L'histoire se répète... Je veux que ça s'arrête mais je ne dois pas le vouloir assez fort... Peut-être que, au fond, ça ne me déplait pas de faire souffrir les autres, tout en me perdant dans les méandres de cette automutilation... On m'a dit < > et je n'ai su répondre qu'avec mon addiction... J'ai réagi comme une junkie à qui l'on demandait d'arrêter de se piquer... Mais la Vie est ennuyante... On tente de s'amuser comme on peut... Certains jouent un rôle, d'autres s'inventent une vie, d'autres encore se laissent aller aux douceurs du désespoir... Et bien moi je passe le temps avec ma nymphomanie! On m'a promis de veiller sur moi... Mais je suis quelque peu manipulatrice; je ne dis et ne laisse passer que ce que je veux bien qu'on sache, le reste je le garde pour moi, trophée d'un jardin intime brisé par ma propre démence, mis à feu et à sang par mes ardeurs et mes envies soudaines et passagères. J'ai la méchante manie de n'en faire qu'à ma tête... J'ai la méchante manie de n'en faire qu'à ma tête... <> Quelqu'un a donc ainsi confiance en moi. Et quelle confiance, je me donne à corps et à cris, mon humeur et mon caractère pourtant terribles ne font pas fuir tous ceux qui m'entourent... Peut-être devrais-je appliquer mes principes de confiance en l'Être Humain sur moi-même? Peut-être n'est-ce que ça? Un manque flagrant de confiance en moi-même, une peur constante de me décevoir. Nombriliste? Probablement, mais il existe un vieux proverbe grec, sans âge, <> que je tente en vain d'appliquer... Mais jamais rien n'est vain... Du moins je l'espère.

Je m'enflamme pour un rien.

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En plein milieu des vacances..."Je t'aime". Je le dis, je le pense, mais je ne le montre pas forcément. Il faut m'excuser. Les preuves matérielles de mon amour pour certains, la confiance aveugle que je peux mettre en d'autres enfin je ne veux pas dire que je ne sais pas aimer, faire confiance ou quoi que ce soit, mais c'est simplement que je ne sais pas le montrer, je sais pas faire... Oui c'est pas vraiment ma spécialité les sentiments, à tel point que s'en est presque handicapant. Il y a tant de personne à qui je voudrais prouver mon amour, mais rien, pas un mot, pas un geste ne sort. C'est au dessus de mes forces.

J'ai l'âme sèche comme une fleur oubliée entre les pages d'un livre.

Le mensonge peut prendre toute les figures, mais il ne prendra jamais l'âme des choses qu'il pare...
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Les yeux mouillés, je me rappelle. Ce parfum, il m'embaume l'âme, me rappel les douceurs d'antan, les douceurs du temps où tout était si beau, où le seul soucis qui m'occuppait était de savoir si je devais porter une petite culotte rose a rayures bleues ou bleue à rayures roses. Je vivait dans un monde merveilleux, loin de la réalité et des désillusions. Tout ça me remue le coeur et me met les sentiments sans dessus dessous. J'aime toujours autant fourré mon nez dans ses châles qui portent son parfum, quand je peux je m'enroule dedans et ferme les yeux pour mieux me laisser emporter par mes souvenirs. Est-ce une bien d'être si nostalgique? je ne sais pas, mais cela me fait du bien de me souvenirs de ces moments de tendresse, tenue au chaud contre ses rondeurs.Je ne m'aperçois de la chance que j'ai que depuis que je connais quelqu'un qui n'a plus de quoi raviver ces souvenirs. Je ne m'aperçois de la chance que j'ai que depuis que je ne la vois presque plus, depuis que ce fossé invisible se creuse entre nous. Finalement, le passé me manque. je ne fais que de me plaindre d'elle et refuse de lui dire que je l'aime. Mais je crois que je ne devrais pas lutter contre mes sentiments profonds car, maintenant, je sais que tout est éphémère. Sa vie l'est et ne sachant pas quand la fin va arriver je crois que je devrais profiter de chaque instant. Elle fait tant de chose pour moi, estimant le faire pour mon bien, mais j'aimerais aller de l'avant, grandir vraiment, ne plus être tenue par ce lien, j'aimerais que le sevrage commence sans pour autant quitter le cocon familiale malgré que je ne m'y sente pas tout à fait à mon aise. Je veux déployer mes ailes et commencer à voler hors du nid, aller voir à quoi ressemble la vie en dehors de cette bulle protectrice. Je dirais que ce dont j'ai besoin c'est de liberté et de solitude. Je veux gouter à tout ça. Je cherche l'évasion de l'esprit et je crois qu'elle doit passer par un délivrement du corps pour être complète. Je ne tiens pas à obtenir cette évasion par des moyens artificiels. J'ai envie et besoin de partir loin sans quitter Ici. C'est une sensation étrange je le conçois mais cette sensations devient de plus en plus oppressante. Je n'apprécie plus de n'avoir pas d'endroit à moi, que mon Jardin Secret soit sans cesse exposé aux regards indiscrets et aux oreilles qui trainent. Je n'ai peut-être besoin que de ça: un endroit à mois, une cabane à la cime d'un arbre, très loin, très haut, au-dessus des nuages, dans un monde nouveau rien qu'à moi, là où mes envies et mes rêves règnent. Grimper et m'envoler au-dessus de la réalité. Atteindre mon monde de mensonges que je me fais à moi-même et dont je m'abreuve, dont je me berce; que j'utilise comme morphine en perfusion directe dans le bras.Mon Monde de mensonge. C'est de ça dont j'ai besoin.

Je suffoque.
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Voilà mes yeux qui s'embrument. A nouveau. J'ai eu quelques temps heureux, je le suis toujours d'ailleurs. Simplement, quelques petits nuages viennent assombrir ce si beau paysage. Je m'aperçois que j'ai peur constamment. C'est un sentiment dont je n'arrive pas à me défaire. Avec du recul et si je ne me connaissais pas je croirais que j'en suis ivre. Chaque instant de bonheur pur est pollué par cette frayeur. Un effroi terrible que ces moments ne s'arrêtent, que mon cœur soit encore une fois pris entre de froides mains et jeté à terre avec grand soin de le réduire en pièce, casser en petits morceaux, éparpillé aux quatre vents. J'ai du mal à dire ce que je ressens, c'est déjà si complexe pour moi même. Au fond je dois me complaire dans cette vase formée par l'incompréhension et l'ignorance. J'ai envie de savoir pourtant. Je me perds. Je perds le sens des mots, le sens des choses. Je m'abrutis totalement et ne fais rien pour y changer quelque chose. Je perds aussi, surtout, confiance en moi. La confiance en soi n'était pas déjà mon fort mais il me semble que je suis complètement à court... Personne ne sait trouver les bons mots.


Donnez-moi la boussole qui me fera retrouver le sens de ce qui m'est devenu tellement nébuleux.

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I just want someone to explain me what's happening. Je suis perdue. Je vois que tous ont changé autour de moi. J'ai le sentiment d'être la seule à être restée la même. Je n'ai pas su évoluer. Ils ont tous progressé, se sont transformés. Petit à petit ils évolueent vers le statut d'adultes, ils vont jouer dans la cour des grands. Et moi je reste là, à pas savoir quoi faire de mes dix doigts, j'ai bien mes billes, mais à quoi me serviront-elles si tous ce qu'on me demande après c'est de l'argent? Je reste coincée là, je les vois grandir et s'épanouir, vieillir aussi. Je me regarde dans le miroir mais rien n'y fait le temps n'agit pas sur moi, je n'arrive pas à aller de l'avant je regarde sans cesse derrière, le passé m'obsède.
Si vivre c'est aimer alors j'aurais passer plus de temps morte que vivante... enfin jusqu'ici.
Oui, je prétends aimer! A défaut d'avancer dans la Vie, j'aime, follement, peut-être trop même, mais au moins je vis. Mon coeur n'est plus tout à fait aussi sec quand je suis en compagnie de ceux qui me sont vraiment chers. Quel défaut! Je ne sais pas tenir une amitié, toujours quelque chose cloche, quelque chose, un petit rien, qui met fin a tout. C'est terrible mais c'est affligeant tout ce futile, c'est terrible de s'appitoyer sur son sort de cette manière. Il n'y a que mon corps qui vieillisse. I'm gonna be a corpse, my soul is already decompsing. Je les aime à en crever ça c'est sur. Ecrire ses sentiments ou l'Art de ne rien dire tout en ayant encore plus de questions... Tout ça est inutile, mais il faut profiter de tout, chaque instant... CARPE DIEM, on se l'est promis... Pour l'éternité, on se l'est promis... A la vie à la mort, on se l'est promis... Chaque seconde de notre vie, on se l'est promis...
Que des promesses, je sais. Mais celles-là je compte bien les tenir...

Je ne veux pas tomber dans l'oubli...

 
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Et je me retrouve là, à pleurer corps et âme sans savoir pour qui, pour quoi...
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Parfois je me sens las, tellement las que j'ai l'impression qu'une centaine d'année s'est écoulée depuis mon premier cri... Je me demande si c'est vraiment logique de se sentir si vide quand on pourrait croquer dans la vie à pleines dents...
"Fais-moi l'homme", ça me rappelle cette tristesse et cette impuissance face à l'Histoire. Rien ne sort de mon esprit vraiment tout à fait tant que ça ne m'a pas rongé complètement. Le Passé, toujours le Passé! Ne m'en déferai-je donc jamais? C'est opressant de vivre dans un monde qui ne nous appartient pas, qui nous ballote de pensée en pensée toutes plus noires les unes que les autres. Comment avoir un esprit sain si toujours des images atroces s'y glissent s'y créent, y dansent,. Si mon Esprit avait un corps celui-ci serait un cadavre, Mes pensées le purifient. Je finirai totalement vide quand mon esprit se sera complètement consumé. Mon corps sera dénué de sensations, mon cœur ne sera plus touché par aucun sentiment. Plus qu'un corps et ses automatismes et ses besoins les plus basiques. Neutre. Complètement neutre. Morte intérieurement. J'ai pourtant découvert des choses valent la peine de se battre, de se débattre, de ne pas se flétrir pour les vivre et en tirer l'essence même du bonheur...

Rêve ou réalité? La frontière est si mince; invisible
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Une semaine exactement après avoir repris les cours, je suis totalement sans mots depuis plus de deux mois. Et cette étrange sensation grandit. Celle d'être vide. Vide, vide, vide, vite, écrire, mais quoi. Mon inquiétude peut-être. Sentiment prédominant ces derniers temps. Si un Bach tourne en boucle et berce mes oreilles de concerto pour violoncelle un autre Bac tourne en boucle, lui, dans ma tête. Trop de choses à savoir. Des choses dont j'ignore encore tout mais que les autres semblent déjà connaître. Hitchcokk et Chabrol les seuls noms qui titillent mon oreilles, les autres n'évoquent rien... pour moi seulement. Totalement ignorante, largement inférieures aux autres. Mais peu importe on ne fini jamais d'aprendre. Ce qui m'inquiète vraiment c'est cette boule qui me noue le ventre. Je sais pourquoi elle est là mais pas pourquoi je n'arrive pas à m'en défaire. Je n'espère qu'une chose que mon passé ne devienne pas un présent pour qui que ce soit, surtout pas pour eux... Médiocre comme reprise. Le manque complet d'inspiration ne me réussis pas vraiment.

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Trois semaines et trois jours après cette rentrée fatidique. Plus le temps passe plus tout me parait flou, incertain, lointain. Une nostalgie poignante s'empare de moi, laissant un trou béant dans ma poitrine, plus rien ne me satisfait à présent, plus encore, tout va en s'empirant. Ce qui fait le plus mal dans tous ça c'est peut-être de voir qu'on est si peu à regretter l'an passé. Est-ce que ça signifie qu'on est si peu à vraiment s'être aimés? Si peu à avoir lié une amitié profonde? Une Amitié à la quelle on tient vraiment? Pourtant tout était tellement parfait, idyllique. Rien ne semblait pouvoir atteindre ses liens qui nous unissait les uns aux autres. Et là, tout change, certains partent, tous se séparent. La plupart avaient promis de s'en souvenir toute leur vie mais ils gardent cette année merveilleuse dans un recoin sombre de leur tête. Le coin des choses qui disparaissent au bout de quelques années. Le coin des choses qu'on fait semblant de garder dans son c½ur. Les choses qu'on qualifient faussement de vraies, d'inoubliables. Ça fait mal. Plus mal que tout. Il y en a qui oublient et d'autres qui souffrent, tout ça parce que les premiers oublient. Oubliée, la classe, oubliée l'année passée, oubliés nos bons moments, oubliés nos cours rendus plus intéressants parce qu'on étaient intéressés, oubliés ces moments de pur bonheur et d'élévation spirituelle. Retrouvés les à-priori bidons, les jugements hâtifs, au premier coup d'½il. Comment s'en sortir? On tente de se souvenir mais on se détruit mutuellement. Chacun est blessé. Chacun tente de le caché. Personne veut ne montrer qu'il continue à s'accrocher au passé. Mis à part, exclu. Perdue la solidarité. Perdues ces âmes, perdues comme des enfants dans une forêt. Je me sens seule. Même en compagnie d'autres personnes. J'ai vu qui étaient mes vrais amis et malgré tout je n'arrive plus à aller vers eux, happée par ce trou béant dans ma poitrine. Une plaie infectée et sanguinolente. M'enfermant dans mon désespoir je déambule selon une routine monotone, engourdissante et de plus plus en plus difficile à supporter. Je laisse malgré tout mon esprit déambuler au hasard, vagabonder à la recherche d'une réponse, d'un courage nouveau. Lâche, je fuis la simplicité qui serait de tout oublié. Mais je veux me souvenir, continuer à y penser, parce qu'oublier c'est trop simple, c'est la solution de facilité. Je ne m'abandonnerai pas ou plutôt je ne les abandonnerai pas mes amis, mes souvenirs. Plus j'avance et plus j'ai l'impression de me décomposer et de laisser des morceaux de moi-même derrière moi... Je me sens devenir chaque jour un peu plus vide que la veille. J'ai envie de hurler ma peine. De dire combien je souffre. Et de me taire pour écouter les échos et de tendre l'oreille pour voir si mon cri a des réponses. Pour l'instant Solitude est ma fidèle compagne, que je le veuille ou non. Plus je me débats plus son étreinte est puissante. M'assommant littéralement. En train de mourir à petit feu.
<<Reprend forme humaine>> Démago
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Troisième jour de vacances. Onze jours se sont écoulés depuis le coup de poignard que j'ai asséné à cette relation qui m'aveuglait mais me rendait heureuse. Onze jours durant lesquels j'ai mal supporté l'idée de faire du mal à quelqu'un que j'aimais. Onze jours durant lesquels une cécité nouvelle m'étreignais: en effet, j'ai cru que je pourrais lui manquer, et je lui ai manqué; plus personne à exhiber. Tous les jours, toutes les heures, des messages de son amour, de ses regrets, de ses promesses. Puis, plus rien. Le néant total. Ou plutôt, un vide, pas rien. Juste un vide monstrueux. Ma bouche cherche des baisers, mon cœur cherche de la tendresse, mon corps cherche la chaleur d'un autre, me mains cherchent quelqu'un dans mon lit, ma peau en cherche une autre contre laquelle se coller, mon intimité cherche celle d'une autre personne. Je mesure désormais mon honteuse nudité face à ma solitude. Elle est une de mes compagne favorite et malgré tout je suis gênée de mettre à nu mon corps mutilé sous ses yeux accusateurs. J'ai beau aimé sa présence, parfois elle est comme un poison qui envenime la plaie. Mais, paradoxalement, je ne saurais me passer d'elle car c'est encore auprès d'elle que je trouve le plus de réconfort. Là, en paix, seule avec moi-même, je suis assaillie. Mes souvenirs me sautent à la gorge, m'aveuglent d'un brouillard de larmes, m'empourprent de gêne, me déchirent de regrets et m'envoient valser, me laissant choir sur les roses, le corps égratigné par les épines. Je pense. Pas à celui à qui je devrais normalement penser. Mais je pense. Je le revois. Caressant mon épaule, conciliant. Comprenant mon anxiété sans pour autant tenter plus d'obtenir ce qui obsède son esprit, ce qui tourmente son corps: l'objet de ses désirs. Je me rappelle. Si ces mains étaient baladeuses, ses lèvres et son corps était randonneur. Allant partout, par monts et par vaux, explorant chaque parcelle dans le moindres détails. Avides de découvrir de nouveaux endroits, frémissant d'un énervement tendre. Je me souviens. Dans les yeux, la même lueur de fascination mêlée de malice qu'un enfant qui découvre un nouveau terrain de jeu. Son corps tendu par l'ivresse de l'intensité du moment. Le temps perdant la notion de lui-même. Les secondes devenant des heures et les heures de secondes. De tout cela il en résultait, malgré la frustration de ne pas avoir atteint le but espéré, un intense plaisir et une satisfaction nouvelle d'avoir partager et d'avoir été proches spirituellement. Certains de mes souvenirs on beau être gênants ils n'en restent pas moins une part de moi même.

Perdue au beau milieu de l'océan de mes songes.

Mercredi 3 décembre 2008 à 14:48

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