Le grand méchant Loup c'est moi.

Je n'ai plus rien à écrire. Probablement parce que je n'ai plus rien à raconter, du moins rien qui en vaille vraiment la peine.
Ah si, pour donner dans le futile dénué d'intérêt pour l'humanité. Mes dents de sagesse poussent.


Lui, je l'ai revu, nous avions passé deux ans sans plus nous adresser la parole. Et en un après-midi c'est comme si nous avions rattrapé le temps perdu. J'ai ri sans arrêt et parler plus que j'ai l'impression de l'avoir jamais fait. On s'est rappelé le bon temps, la troisième et les imbéciles qui peuplaient nos vies, nos cours de récréation, nos rues. On a parlé de tout, de rien. Sans s'accrocher au futile, on a ri de nos présents dérisoires. On a seulement oublié que l'on avait été des inconnus l'un pour l'autre durant tout ce temps.

Cet autre me permet d'oublier l'espace d'une heure de temps à autre que le monde existe alentour. Il me fait voir comme les choses peuvent être quand on prend tout au second degré sans s'attacher aux détails insignifiants. Il met toujours de la musique et prend un air sérieux pour souvent se jouer de la crédulité de pauvres êtres naïfs. Puis, ce qui est bien avec lui, c'est que même le moral au plus bas, il fait toujours rire soit en reprenant de vieille chanson à demi oubliées soit en enchaînant les histoires foireuses.

Elle, qu'en dire si ce n'est que maintenant que les cours ont repris, nos petits rituels quotidiens ont également repris. Sortir aux récréations pour se retrouver dehors, au milieu des fumeurs et des brailleurs. Se garder de la place pour manger ensemble le midi. Parler beaucoup des autres et de la meilleure manière de faire face. Puis je l'écoute, j'adore ça. Ce flot de mot semble intarissable et je me perd dans les méandres d'une écoute concentrée. Le tout en mangeant ce qu'elle me prépare de délicieux.

Le Secondaire... Oh non lui, il se passe de commentaires. Je prends bien trop de plaisir à ne pas lui laisser savoir ce que je pense.

Vendredi 24 septembre 2010 à 20:27

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Mardi 27 juillet 2010 à 14:33

Tout était tranquille dehors. La nuit chaude et noire imposait le silence de sa lourde présence. Je me suis glissée entre les draps frais, l'air était suffocant mais tout allait bien. Je m'apprêtais à bien dormir. Du moins j'osais l'espérer. Je venais de passer l'après-midi à rire et la soirée blottie au creux du canapé. Il ne fallait pas que cela s'arrête. Puis je me suis mise à rêver. J'étais heureuse. Pas un peu, pas à moitié. Totalement et complètement heureuse. Tout était paisible et propice aux redécouvertes. Je me suis réveillée après m'être cognée. Une fois de plus le mur de la réalité s'était dressé sur mon chemin. Et, pour une fois, il m'est apparu très différent. Il n'était plus lourd et imposant, il était devenu quelque chose de beaucoup moins impressionnant. Juste une simple haie basse à enjamber. Comme un panneau pour rappeler qu'on est encore en vie. Qu'il fait vraiment nuit noire et, par dessus tout, que tout ce que l'on ressent est bien réel.

Puis, le temps passe. Il va aller d'autant plus vite pour l'année qui arrive. Il ira vite mais au fond, ça ne me dérange pas. Je n'ai qu'une hâte; voir mes projets être menés à termes. Et le meilleur, dans tout ça, c'est le fait que, contrairement aux projets fous que l'on a régulièrement, celui-ci est réalisable. Ce qui lui donne sa force et son  importance c'est la sincérité et la foi en ce plan d'avenir échafaudé petit à petit. J'y crois. Et  je me donnerai les moyens d'y parvenir

C'est bête. Tout ce qui arrive. Tout comme mon sourire. Ce demi sourire qui s'accroche en permanence à mes lèvres. Seulement parce que tout est parfait en ce moment. Il suffisait de peu. De presque rien. Si on peut vraiment dire que les petites choses que l'on m'apporte tous les jours soient des presque rien. Des presque rien auxquels je repense en me couchant le soir. Au final, il ne m'en fallait pas plus pour me redonner le sourire, je ne devais plus avoir si mal. 

Dimanche 11 juillet 2010 à 16:39

Oui j'ai une tête affreuse. Oui je suis un peu fatiguée. Oui je n'avais pas envie de revenir. Oui je voulais rester là-haut. Je voulais rester suspendue à ses lèvres, à ses bras, à ses mains, à son corps tout entier. Je voulais jouir encore de se bonheur simple qu'est de l'avoir près de moi. Observer tout, dans le moindre détail. Le regarder se brosser les dents, s'habiller, se déshabiller, toutes les petites choses anodines du quotidien.
J'ai honte aussi parfois. J'ai comme l'impression de trop observer. Trop en voir. Et c'est comme si je violais son intimité, son jardin secret. quand je le regarde se perdre dans les notes d'une mélodie, quand je le vois dormir, quand je le regarde dans les yeux.

J'aime le regarder quand il rit.

Dimanche 9 mai 2010 à 21:02

Je commence un sketchbook. Je vais me faire mon propre trait, mon propre coup de crayon, mon propre coup de pinceau.
Je vais m'approprier mon carnet. Le remplir petit à petit.


Voilà, c'est dit.

Dimanche 7 mars 2010 à 12:29

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