Le grand méchant Loup c'est moi.

Tout était tranquille dehors. La nuit chaude et noire imposait le silence de sa lourde présence. Je me suis glissée entre les draps frais, l'air était suffocant mais tout allait bien. Je m'apprêtais à bien dormir. Du moins j'osais l'espérer. Je venais de passer l'après-midi à rire et la soirée blottie au creux du canapé. Il ne fallait pas que cela s'arrête. Puis je me suis mise à rêver. J'étais heureuse. Pas un peu, pas à moitié. Totalement et complètement heureuse. Tout était paisible et propice aux redécouvertes. Je me suis réveillée après m'être cognée. Une fois de plus le mur de la réalité s'était dressé sur mon chemin. Et, pour une fois, il m'est apparu très différent. Il n'était plus lourd et imposant, il était devenu quelque chose de beaucoup moins impressionnant. Juste une simple haie basse à enjamber. Comme un panneau pour rappeler qu'on est encore en vie. Qu'il fait vraiment nuit noire et, par dessus tout, que tout ce que l'on ressent est bien réel.

Puis, le temps passe. Il va aller d'autant plus vite pour l'année qui arrive. Il ira vite mais au fond, ça ne me dérange pas. Je n'ai qu'une hâte; voir mes projets être menés à termes. Et le meilleur, dans tout ça, c'est le fait que, contrairement aux projets fous que l'on a régulièrement, celui-ci est réalisable. Ce qui lui donne sa force et son  importance c'est la sincérité et la foi en ce plan d'avenir échafaudé petit à petit. J'y crois. Et  je me donnerai les moyens d'y parvenir

C'est bête. Tout ce qui arrive. Tout comme mon sourire. Ce demi sourire qui s'accroche en permanence à mes lèvres. Seulement parce que tout est parfait en ce moment. Il suffisait de peu. De presque rien. Si on peut vraiment dire que les petites choses que l'on m'apporte tous les jours soient des presque rien. Des presque rien auxquels je repense en me couchant le soir. Au final, il ne m'en fallait pas plus pour me redonner le sourire, je ne devais plus avoir si mal. 

Dimanche 11 juillet 2010 à 16:39

Commentaires et bêtises

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Par Un-sourire-suffit le Dimanche 11 juillet 2010 à 17:33
J'étais allongée de tout mon être, comme un pauvre objet torturé, regardant Orange Mécanique et par la même occasion, nous parlions. Quand soudain je me suis redressée, j'ai fermé le film et je souriais. Et maintenant, malgré le désaccord que j'ai eu avec ma génitrice, j'ai constamment ce petit sourire aux lèvres. Celui qui veut dire: Je l'aime, je ne suis pas folle de me perdre dans ses écrits et ses yeux. De me laisser à elle et construire un bout de ma vie qui je le souhaite sera grand avec elle..
Ca me fait plaisir. Je suis comme la petite fille qui voulait absolument la poupée du magasin et qui, le matin frais d'un noël encore trop bref, découvrait qu'elle l'avait eu, sa poupée. Et qu'elle allait vivre des aventures et des moments de joie avec elle.
 

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