Le grand méchant Loup c'est moi.

Encore et toujours. Au moins, l'avantage, c'est que rien ne change vraiment. Je reste toujours confrontée au même genre de situation. Ce qui, en soi, n'est pas un mal. Pas de changement, pas d'adaptation. Pas d'adaptation, pas d'efforts à fournir. Je suis là, presque en dehors de moi-même à assister plus qu'à participer. Je regarde, j'observe, je note et je tire des conclusions. Toujours les mêmes. Tous les mêmes. On fait face à un shéma répétitif, comme dans une situation circulaire. C'est le cercle vicieux qui s'installe, se creuse et se fonde pour n'être plus délité. Jamais? Qui sait?
J'ai espéré. Ô tragédie, oui j'ai osé. J'ai osé espérer que pour une fois, rien qu'une seule, les évènements se dérouleraient autrement. Je me suis bercée d'une illusion frêle mais tenace que rien ne se passerait comme avant, comme d'habitude, comme toujours. Puis, finalement, on en est revenu au même plan habituel. Le plan P:

   Ma grenouille devenue princesse,
J'ai lu presqu'avec attendrissement le dernier message que tu m'as envoyé. Il était innocent, prude et naïf. Sincèrement, j'ai trouvé tout cela touchant. Tu n'imagines bien sûr pas ce que j'ai pensé exactement. Tu es une éternelle amoureuse. Une sempiternelle rêveuse et romantique. Tu restes persuadée, bien que les faits t'avouassent le contraire, que le monde est merveilleux dans ton rayonnement. Toi, microcosme, toi, attrayante, toi belle et puissante, toi désirable, toi, bandante. Tu ne réalises pas que les hommes qui t'entourent ne sont pas là parce qu'ils t'aiment, seulement parce qu'ils te désirent. Ils n'ont qu'une envie; te basculer contre une table, t'arracher tes souvêtements et te prendre, enfin, d'un seule poussée. Tous, sans exception rêvent de sentir ta poitrine nue s'écraser sur leur torse pendant qu'ils te baisent le cou pour te donner illusion que la relation est bien plus profonde qu'un simple échange physique. Ils te laissent miroiter une demie vérité celle qu'ils puissent te désirer pour autre chose que ton corps. Corps parfait, atirant qui fait se dresser poils et sexes à son contact. Tous t'imaginent, te rêvent, te fantasment; voulant sentir l'intérieur de tes cuisses contre l'extérieur des leurs. Ne voulant autre chose que d'écarter ce qui les empêche d'atteindre leur but ultime. Et toi, grande niaise, grande naïve, tu t'exécutes, espérant, chaque fois plus, que cette fois-ci sera meilleure, que cette fois-ci sera amoureuse. Mais pourquoi continues-tu de te leurrer? Tu veux de l'amour certes. En voilà donc, plus que tu n'en as besoin mais jamais assez pour rassasier ton appétit grandissant. S'il ne s'agit pas de l'idée exacte que tu te faisais de l'amour, tais-toi et prends, prends mon sexe dans ton entrejambe, puisque de toute façon ce n'est que ce que tu auras. Tu grognes et râles, couines, chouines et gémis. Mais au fond, que peux-tu espérer de plus? Rien. De moins alors? Rien non plus. Puisque toujours quelqu'un trouvera comment te laisser croire qu'il te veut toi et non ton corps. Qu'il veut vivre en communion, en osmose mais sans te préciser que la seule union qu'il recherche c'est celle de vos deux corps qui montent vers un paradis que tu ne connais pas. Et tu simules, pour plaire, pour ne pas que ça s'arrête. Pourquoi chercher à provoquer la perte de la seule chose que l'on te donne encore, de la seule espèce d'affection à laquelle tu as encore droit?
Vas, vas ma belle. Montre ton corps, montre ton sourire et tes beaux yeux. Crois plus fort que l'on peut tomber amoureux de toi mais ne viens plus me sussurer tes je t'aime à demie voix, de cette voix teintée d'un espoir rouge sang, rouge amour, rouge passion. La passion du corps en extase et en érection.
Je t'ai attendu cette nuit-là. Je t'ai attendu, lorsque tu es arrivée, je t'ai sauté dessus, t'ai arraché le moindre morceau de tissu que tu portais et t'ai fait l'amour jusqu'à l'orgasme, le mien bien sûr. Puis nous sommes partis, et je me suis comporté avec toi comme si nous étions deux vieux amis. Je t'ai voulue, je t'ai eue. Et tu reste abasourdie devant mon aptitude à t'oublier lorsque tu es habillée.
Rien ne vaut ton sexe et ton corps d'enfant souillé par des déceptions perpétuelles.
Laisse ton âme aux pauvres, à ceux qui n'ont plus que leurs yeux pour pleurer.

Celui qui ne t'a jamais tant aimé, sur un plan physique uniquement.





J’aime les hommes presqu’autant que je les hais. Ils me font autant frémir en laissant traîner leurs fantômes de regrets dans l’ombre de mes passés qu’en laissant glisser leurs mains jusqu’au creux de mes reins. 

Mercredi 6 octobre 2010 à 22:43

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Vendredi 6 août 2010 à 5:03

La différence entre la baise et l'amour, c'est que tu te sens sale. Tu n'as qu'une envie après la baise c'est retiré tout ça de ton esprit et de ton cœur, oublier. Alors que l'amour c'est juste la jouissance de l'esprit qui monte à l'unisson de celle du corps.

J'en arrive à me dire "lui ou un autre ça revient au même, je suis et resterai une pauvre fille naïve bourrée d'illusion et qu'on n'hésite pas à baiser".

Le pire; l'apothéose, ça doit être quand tu n'as qu'une hâte: partir, que tu te forces à coucher avec une personne qui, au fond, te répugne, mais tant  que tu es sa chose, tu fais, tu t'exécutes, tu obéis.

Ça fait mal, hein?

Samedi 19 juin 2010 à 1:09

Les rumeurs sont à la mode il paraît. D'autant plus lorsqu'elles me concernent directement. J'aime autant savoir avec quel bâton l'on est en train de me battre. Pour cette raison, je voudrais donner quelques informations pour alimenter le feu des fadaises qui circulent à mon sujet. Tout est véridique, servez-vous!

1° Je suis une fille facile
2° J'aime être une fille facile
3° Je bois du whisky en place du jus d'orange pour mon goûter
4° Je ne bois jamais l'eau pure
5° J'use et abuse de mes relations pour obtenir bonnes notes et autres privilèges
6° Je n'ai pas de petit ami mais j'abuse de la naïveté touchante et écœurante de trois pauvres garçons
7° Je fume à outrance, tout mon argent de poche y passe d'ailleurs, ainsi que mon héritage de princesse de Russie
8° Je ne suis jamais chez moi car je déteste ma famille et suis une fille ingrate
9° Je n'aime personne d'autre que moi et faire l'hypocrite est mon passe-temps favoris
10° La nature fait vraiment bien les choses, je suis dotée d'un don sans égal pour mépriser tout un chacun et les remettre sévèrement à leur place, probablement parce que je suis profondément rancunière.


Cherchez l'erreur. J'aime l'ironie, même si elle est la défense des faibles.

Mercredi 17 mars 2010 à 21:39

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Lundi 15 février 2010 à 23:42

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