Le grand méchant Loup c'est moi.

Le corps couverts d'hématomes et de blessures en tous genres. Je ne sais pas comment je fais, mais, toujours, il y a quelque chose qui ne va pas. Je serais bien tentée de dire que la Nature m'a dotée d'un corps qui, inconsciemment s'entend, ne me plaît pas. En effet, je le malmène tellement que c'est à se demander si j'aime vraiment mon propre corps. Ou peut-être sont-ce les meubles et autres accidents bénins mais idiots qui exercent un magnétisme certain sur moi. Je penche plus pour cette seconde option.



Ou peut-être mon esprit exprime-t-il sa souffrance en la rejetant sur mon physique. C'est aussi très possible.

Toux chronique et une difficulté à reprendre du souffle après une quinte, cheville bancale, épaule douloureuse, léger hématome sur la main sous la blessure qui ressemble à une morsure faite par des crocs, griffures et hématomes sur les jambes, dents de sagesse qui poussent, lèvre inférieure explosée par le froid
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Mardi 26 janvier 2010 à 23:40

She waits, there. The lonely little girl. She waits weeping. Sadness in her green eyes. She doesn't know. Why? For who is she weeping? But she cries. She hides her face. She doesn't want to be seen. It is a little bit embarassing to be crying in front of friends. So, she dries her tears and she shows her greatest smile. All of them believe in it. All of them think everything is okay. But, in the evening, when she comes back home, she let her tears flow. Just when nobdy can see at her.

When people asks her "are you okay?" She hesitates, shuts her eyes and she yawls all which is inside. She has out everything. Her wrath. Her sadness. Her desires. Her tears. Her secrets. She spits out how she feels. She opens her eyes and she just say 'yes, I am". Gaging on her pains.

Alone, like a stone. Sit on the ground. Wearing a green coat. She weeps. Waiting for heartwarming arms. Waiting for shoulders to cry on. Waiting for a person who will know just let her weep and hearing this pain.


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She is lost. She is depressing. She has a headache. She has faith no more.

Vendredi 15 janvier 2010 à 23:41

Ce n'est pas ce que je voulais. Vous non plus je suppose. Mais pour commencer l'année. Un article. Pas des moindre. Ma rage montre le bout de son nez. Dans mes larmes. Je suis pitoyable pour m'exprimer que ce soit pour te dire je t'aime ou pour dire combien j'ai mal. Mais j'essaie. Cela ne coûte rien d'essayer. Qui ne tente rien n'a rien. Il y en a tout un tas de ce genre. Avec des "rien" on donne de l'espoir. Moi aussi j'espère. J'espère de tout les lambeaux de mon cœur. Et je Crie. Je hurle de toutes mes forces. Intérieurement. A tel point que j'en tremble. C'est atroce cette douleur lancinante dans la poitrine. C'est chaud. Ça coule. Ça dégouline. Dans tous les sens. Ça pisse le sang. L'abcès qui enfle. Encore. Encore. Et encore. Mais jamais ne se perce. Ça me donne envie de vomir. Toute cette bonne humeur. Celle que j'avais hier. Du tout au tout. Maintenant je suis maussade. Dégoutée. Amère. Et plus rien ne peux me faire plus de peine. Hier j'étais affligée de les voir si triste ou blasé par leurs vacances, leur innocence envolée, leur chemin qui ne semble mener nul part. Mais tous se sont heurtés à leur soudaine cécité. Perdus dans l'obscurité. Les Enfants-Peuple. Ils se dirigent à tâtons. Ils cherchent. Leur route. Leur vue. Ils ne voient pas qu'il suffirait que leurs doitgs s'entremêlent, que leur mains se prennent pour qu'il retrouvent la vue. Aveugles et idiots. Egoïste aussi, porbablement. Et je m'ouvre les veines. Saignée à blanc. Comme la mère de Jean-Baptiste Poquelin. Il a tant souffert d'elle, qu'il a trouvé la force d'écrire. De jouer. Aussi. Surtout. Surtout jouer. Mais moi? A quoi suis-je bonne? J'hurlerai ma peine moi aussi. Sur la scène. Je la jouerai. Je la chanterai. Je la danserai. Je la jonglerai. Je la mimerai. Je l'aimerai. Je la détesterai. Tout. Je ferai tout d'Elle. Pour Elle. Avec Elle. Contre Elle. En somme, je l'exprimerai.

Les mères. Elles nous mettent au monde. Sans un seul instant se douter qu'on va en baver. Et souvent, c'est un peu leur grain de sel qu'Elles ajoutent à tout ça. Elles nous aiment. Certaines trop. D'autres pas assez. Et Elles nous entravent ou nous bousculent sur le chemin que nous empreintons. Engageant celui de la débauche ou celui de la raison pieuse. On les aime. On les déteste. Là ou absentes. On pensent à elle. On a même parfois honte de penser à Elles de certaines manières. On les hait parce qu'Elles nous ont abandonnés. Mais on les aime parce qu'elles sont parties trop vite. Dans tous les cas, on ne peux renier l'ADN mitocondrial.

Au fond, je m'en contrefous de ce voyage en Espagne. Pour sûr, j'aurais adoré y aller. Voir une grande partie de la France à travers des paysages que je ne connais pas. M'échapper. De ce et ceux que je connais trop. J'aurais aimé pouvoir revenir avec un oeil neuf, une vision nouvelle des choses. Voir de nouvelles personnes, des gens différents de ceux que je cotoie chaque jours. Me précipiter, la tête la première, dans ces contacts humains inédits. En somme, aller me frotter au dépaysement total. Changer d'air. Au propre comme au figuré. Troqué l'air de ma campagne contre celui de Barcelone. Troqué ma petite vie monotone pour la musique, les musées, les églises de là-bas. Quelques jours. C'est tout ce que je voulais. Quelques jours, voir comment c'est, ailleurs. Voir du Monde. Les voyages forgent la jeunesse. Je ne voyage presque pas, sauf dans des endroits que je connais déjà, mais ce n'est plus un voyage lorsque l'on se rend dans un lieu que l'on connait déjà. Est-ce que cela signifie que je suis âgée? Parfois, j'ai bien peur que oui. Dans mon cœur. Il est tellement amer que la vieillesse le prend plus vite que le reste de mon corps. Je suis âgée dans ma tête aussi. "Trop blasée des histoires qui ne sonnent jamais vraiment."
L'Espagne, je la verrai. Tôt ou tard. Cela m'est bien égal. Mais. C'est le geste qui me tue. Cette innocence feinte alors que j'ai eu si honte. Honte d'avoir déçue une femme que je respecte énormément. J'aurais du m'en douter pourtant. C'est chaque fois la même chose. Chaque fois. Des années que ça dure. Rien ne change. La nature humaine est perfide. J'ai perdu la foi. Et je ferme les yeux. Je pense à tout cela... Que je suis naïve. Je me fais duper à  chaque fois. La coquille que je pense m'être faite est en réalité si frêle.

Je me regarde dans le miroir. Je m'enlaidis à chaque fois un peu plus. A chaque nouveau coup qu'elle me porte. Je vois ma bouche. Moins rose. Déformée chaque fois un peu plus par la douleur. Mes joues, un peu plus creuses de coup en coup. Mes paumettes. Les mêmes. Mais un peu plus saillantes. Mon front. S'allonge au fur et à mesure qu'il se dégarni. Mes cheveux. Je les aimais tant. Mais. Ils tombent par poignées. Mon teint. Pâle. Pâle. D'une pâleur cadavérique. Presque translucide. Mais, le pire, dans toute cette histoire. Ce sont mes yeux. Verts. Ils étaient verts. Avant.


J'ai hurlé. Fort. Très fort. Si fort. Plus fort que jamais. Je n'avais, jusqu'ici, jamais hurlé de cette manière. Mais je n'ai même pas craché le quart de ce que j'avais, là, à l'intérieur. Et pourtant. C'est comme si tous mes organes allaient sortir de moi.  Et je criais. Ça semblait sortir. Ça voulait sortir. Mais je n'ai pas pu tout expliquer. Tout dire. Tout cracher. Mon venin. 

Mardi 5 janvier 2010 à 22:52

Je m'isole. Dans ma bulle, je suis bien. Il n'y a que la musique qui parvienne à m'apaiser, enfin presque. Il y a bien des personnes qui en sont capables aussi. Mais je ne les vois presque pas. J'ai envie de mourir parfois. Mourir doit être beaucoup moins pénible que de se mettre en colère. Une colère qui n'arrive pas à sortir. Une colère-assassine qui m'étouffe doucement. Comme une étreinte qui se ressert de plus en plus et contre laquelle on ne peux pas lutter.

Je meurs dans un souffle, sans un bruit.

Mercredi 16 décembre 2009 à 22:35

Il y a des jours comme ça où la réalité des choses vous échappe. Des jours où le temps semble s'éterniser sur des détails désagréables et dénués d'importance, mais passe si vite quand, enfin, on s'amuse. Des jours où la seule chose qui puisse vous redonner le sourire ne dure qu'un instant. Des jours où vous vous rendez compte que rester chez soi aurait été la meilleure chose à faire. Des jours où le matin en arrivant ne serait-ce qu'à l'arrêt de bus vous avez l'impression que vous gênez. Des jours où s'enfermer dans sa bulle est le seul moyen de se sentir encore soi-même. Des jours où il n'y a que la musique pour vous apaiser. Des jours où, malgré votre profonde envie de vous exprimer, rien ne sort de votre bouche. Des jours où vous n'arrivez pas à vous sortir de votre mutisme. Des jours où vous aimeriez être ailleurs. Des jours où vous avez l'impression de perdre ceux que vous aimez, qu'ils vous glissent comme du sable entre les doigts.  Des jours où vous n'avez qu'une hâte c'est de prendre une douche bien chaude. Des jours où finalement il n'y a presque plus d'eau chaude. Des jours où vous n'avez pas envie de sortir de sous l'eau tiède parce que vous savez pertinemment qu'il fait froid dans la salle de bain. Des jours où vous n'avez qu'une hâte rejoindre la chaleur douillette de votre lit. Des jours où votre lit n'est finalement pas si chaud et douillet, mais plutôt froid en dur, et ce parce que vous vous apprêtez à dormir seul. Des jours où vous prenez tout comme une agression. Des jours où vous voudriez hurlez votre colère mais où vos poumons manquent d'air.

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Cette rage qui bout en moi mais que je n'arrive pas à extérioriser.

Mercredi 16 décembre 2009 à 0:02

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