Le grand méchant Loup c'est moi.

Ça doit être une bonne journée. Elle a commencé si bizarrement que ça ne peut en être autrement. Couchée à une heure moins le quart (du matin, oui, oui) réveillée trois heures après j'entame alors une thèse sur la meilleure position pour s'endormir. Bougeant, remuant, gigotant et me tortillant pendant une heure. Tout cela n'est pas très concluant. Je décide donc de FAIRE MON LIT, je le fait rarement mais quand je le fais c'est vraiment dans un moment de grande exception, dans ce cas-ci c'en était un. Alors, comprenant que je n'arriverais pas de suite à me rendormir, je branche le cordon magique qui me relie au monde et tente de faire mon devoir d'Anglais renforcé. Mais c'était sans compter sur un logiciel défaillant et un autre qui ne voulait pas s'installer. J'ai donc commencé une parti de Mahjong enflammée, perdant plus souvent qu'autre chose soit dit en passant. A demi fâchée d'être moins intelligente qu'un (stupide) ordinateur, contre lequel je me suis battue pendant deux heures, je me surprends en train de bailler. QUOI? Mais serait-ce le marchand de sable qui m'apporterait, bien qu'en retard, ma dose quotidienne? Et bien oui! Je pose mon pc sur le tabouret tout proche et m'enfonce dans les draps de mon lit fait. Je sombre, éreintée, pour ne refaire surface qu'aux alentours de midi quarante-sept. Après avoir dit bonjour à Petite Soeur, je vais chercher le courrier, y trouve deux lettres des Grands-parents. Je me souviens alors de la date, le 3 Novembre, et fonce souhaiter une bonne fête à Petite Soeur. Toutes heureuses nous ouvrons nos lettres en bénissant nos aïeuls de penser tant à nous. De là nous débattons sur une chanson que je chante sur le mauvais rythme mais qu'elle n'est pas plus capable que moi de bien chanter. Nous en concluons donc que cette chanson n'est qu'un mélange des paroles des la célèbre chanson "Ce matin un lapin a tué un chasseur" et du rythme de "Titou le lapinou". Mais les estomacs crient faminent. En effet, mon dernier aliment quelque peu consistant avalé la veille était une succulente glace à l'italienne chocolat-brownie mangée à vingt-trois heures et des poussières. Nous convenons que le meilleur repas à prendre, aux vues de l'heure, serait... un petit-déjeuner. Nous mangeons une demi baguette à deux et le pot de pâte à tartiner prends un sérieux coup dans le nez. Quoi de mieux qu'un verre d'orangeade gazéifiée pour accompagner le festin? Je vous le dit, hormi un bol de thé au jasmin, il n'y a rien.

http://diabolo-grenadine.cowblog.fr/images/IMG2077.jpg
Mais pourquoi ne suis-je toujours pas prête alors que dans deux heures je vais chez le coiffeur?

Mardi 3 novembre 2009 à 14:06

http://diabolo-grenadine.cowblog.fr/images/Photo2533.jpgJe pense.
Des choses sans intérêt.
Je respire.
Souffle tiède.
Mon cœur bat.
Rythme régulier et rapide.
Mon esprit à quitter mon corps.
Il vogue.
Virevolte.
Vrille.
Il part.
Au loin. 
Fais un tour sur lui-même.
Rapidement.
Il a dépassé.
Routes.
Champs.
Rivières.
Monts et vaux.
Liberté.
Pourtant.
Au lieu de faire le tour du monde.
Il va là-bas.
Où?
Sur tout les fronts de ceux qui lui sont chers.
Il dépose un baiser frais.



Je voudrais être une Fée. M'envoler pour de bon. Voir les autres dormir. Être leur source d'inspiration et leur lien vers l'Imagination.

Lundi 2 novembre 2009 à 16:23

1, 2, 3...
1, 2, 3...

1, 2, 3...

Leur corps se meuvent en cadence, sur la musique. Le rythme guide leurs pas. Doucement, ils balancent, ils s'élancent. Tournant et tournant tant et tant, que le vertige les enivres. Les deux amants se serrent tendrement. La main dans la main, valsant. Leurs jambes, qu'ils ne sentent plus, courent sur le sol. Seule la musique les porte. Sans que rien ne les tourmentent, ils dansent, ils valsent, il s'aiment. Les étoiles s'illuminent de plus en plus nombreuses dans leurs yeux. Plus rien n'existe autour d'eux. Il voit le feux de la fête bruler sur ses lèvres rouge sang. Elle, pose sa tête délicate à la coiffure soignée sur son torse bombé de virilité et d'humilité, un orgueil discret et simple. Ils glissent sans fin sur la piste aménagé en pleine air, sous les arbres, illuminée par des guirlandes à grosses ampoules. Le petit groupe de musiciens joue. Tous ferment les yeux pour mieux ressentir chaque note et chaque vibrations. La mélodie émane des instruments comme s'ils n'avaient été fabriqués que pour celle-ci. Et les amants dansent et dansent encore...
Peut-être ne s'arrêteront-ils plus jamais...


C'est la Valse d'Amour, qu'on danse dans les faubourg

Maurice Ravel compose si bien

Vendredi 4 juillet 2008 à 23:32

Mon esprit vogue au loin, emporté par les sons qui m'entourent

Le souvenir, c'est la présence invisible.
[ Victor Hugo ]

Dimanche 29 juin 2008 à 16:03

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