Le grand méchant Loup c'est moi.

Je n'ai pas de temps. Pas assez pour faire tout ce que je voudrais. 48 heures dans une seule journée ne me suffiraient pas encore. Toutes ces choses que je dois faire et toutes celles que j'aimerais pouvoir faire mais qui ne sont pas des priorités. Je voudrais tellement lire, dessiner, étudier, lire encore, aller à Paris, fêter mon anniversaire, aller au cinéma, organiser mes vacances, préparer mon avenir, aller faire la fête, lire toujours plus, dormir, réussir, voir mes amis, aller au restaurant, comprendre, faire de la musique, cuisiner, manger, boire, travailler mon rôle, dactylographier mes cours... Mais plus que tout, je voudrais écrire. C'est vraiment attristant d'avoir tant envie d'écrire et de ne pas en avoir le temps. Je dirais même que c'est rageant.

Ça bout encore à l'intérieur. Toute cette colère. Je n'arrive pas à la faire sortir. 

Jeudi 14 janvier 2010 à 21:47

J'ai un souvenir très précis moi aussi concernant la neige. Il était entre 10 heures et midi, j'étais en français, en contrôle qui plus est. J'ai tourné la tête vers la fenêtre. J'ai vu la neige qui tombait. C'était magnifique. Tout tournait. Les bourrasques poussait la neige par nuées. Tout était si paisible dehors. J'ai voyagé quelques instants seulement mais ils m'ont paru durer des heures entières. Et je me suis sentie bien, si bien, tellement bien. J'étais apaisée. Je ne voulais pas m'extirper de ma contemplation. Je ne voulais pas rappeler mon esprit qui était parti, parti loin, loin de mon corps. Je me suis sentie libre. Je n'avais plus rien d'autre en tête que cette blancheur pure. Je n'arrive pas à oublier cette sensation que j'ai eu. J'étais vraiment calme. Sereine. Oui c'est le mot exact, sereine. La légèreté des flocons a levé de mes épaules le poids des mes soucis et de mes préoccupations. Et mon imagination s'est mise à se promener. Grande vagabonde, elle a trouvé son compte dans ce voyage improvisé.

J'aurais aimé que tu sois là. J'aurais aimé t'embrasser sous la neige tombante, la voir s'accrocher dans tes cheveux.
J'aurais aimé sentir la chaleur brûlante de ton étreinte contrastée avec la morsure glacée des flocons sur ma peau.

Jeudi 17 décembre 2009 à 19:38

Il existe des personnes futiles: "Les filles qui se touchent les oreilles c'est qu'elles sont en manque." dixit la-fille-qui-n'a-jamais-de-feuilles-pour-prendre-ses-cours à Mathilde.

Il existe des personnes de génie, tout à fait novatrices: "Aucun personnage de théâtre n'a ses papiers, ils sont tous des travailleurs illicites." D. Mesguich

Et d'autres personnes ont l'art et la manière de vous faire de superbes compliments: "Je me permet une remarque déplacée, mais vous avez vraiment un très beau sourire." Monsieur le Pizzaiolo Ambulant

"T'as un sourire à faire pâlir les anges." Mi Lobo

"T'es belle, rayonnante, tu donnes le sourire et le bonheur rien que par ta présence, et on a envie de te le rendre. Attentionnée, gentille, souriante, avec une bonne pêche. Plus d'un homme rêve de faire ton bonheur, ça c'est certain.  Et en plus... Même mon humour et mon excentrisme te font rire. Chose rare, et qui me fait plaisir, alors si t'ajoutes ça a tout le reste... C'est beaucoup plus que Gnou ;D "
Nicolas J.

"Tu as une courbe du corps pour une femme sublime." Gil Octavio Rudy Edward G. D'A.

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Tristan me manque, j'ai hâte de le revoir. Deux jours sans rire en cours avec lui c'est long.


Vendredi 11 décembre 2009 à 21:51

Et je suis là, allongée dans mon lit, à repasser en boucle, sous mes paupières closes, ces bribes de journée, ces morceaux de bonheur.

Je n'ai pourtant pas beaucoup dormi mais je me suis levée le sourire accroché aux lèvres, comme s'il ne pouvait plus en partir, comme s'il avait toujours été là. J'enfile la petite robe noire que Gil et Thomas apprécient. Une touche de vert, toujours, c'est important le vert, c'est beau. Mon manteau, mon béret de laine blanche et mon sac et me voilà en route pour aller prendre le bus. Il est sept heures, le temps est frais mais pas trop. Je me sens légère et jolie. De la musique sur les oreilles, pour changer. Je m'installe à l'arrêt de bus, bus qui ne tarde pas d'ailleurs. Par miracle j'ai une place assise seule. Tout semble en bonne voie pour bien se passer. J'arrive. Je ne me souviens pas du trajet. Je me souviens simplement que nous n'avons pas pris le petit chemin. Thomas devait vouloir continuer à regarder son C. Histoire d'apprendre je fonce en Histoire. Puis pas de mathématiques pour cause de professeur absente. Bonne nouvelle, la vie est belle. Mon pique nique s'est renversé dans son sac en plastique violet et jaune. Il y a du jus de framboises partout. Le repas du midi est bon, même excellent: crêpes au fromage, pâtes multicolores, battônnets de carotte crues et fromage blanc. Gil et Emilie sont avec moi, c'est tout simplement génial. Nous retrouvons Thomas, il sent la clémentine. Noël arrive. Hum le grec se  transforme en philosophie. Notre professeur se prénomme Antoine. Thibaudet paraît être passionnant. L'Histoire est décidément ce que je préfère le plus au monde. Je ne connait rien de plus captivant. Puis, pour moi, la journée est finie. Il est 15h. Avec Thomas, Gil, Nicolas et Baptiste j'accompagne Meghane en Latin. Elle arrive en retard. Nous retournons nous détendre. Puis je ris, je souris, je m'amuse, je vis. Tristan est très gentil. Sally nous rejoint. Clara m'est présentée brièvement. Elle ressemble beaucoup à Tristan, c'est fou. Tout en attendant le bus, Sally et moi discutons longtemps. Plus longtemps que je ne peux. La conversation s'essouffle. Mais nous sourions toutes les deux. Je rentre à la maison. Je m'allonge sur mon lit. Je pense à quelqu'un. Je me surprend à avoir hâte de le voir. Les messages échangés à longueur de journée nous rapproche doucement. C'est agréable. Il me manque un petit peu. Mais, en théorie, je le vois bientôt.

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Le lycée est plein de personnes aux yeux verts. Les miens en font partie. Les siens me manquent un peu.

Il  faut que je pense à remercier Papa d'avoir éclairer mon chemin dans la nuit avec cette petite lumière magique.

Tout est beau, tout est frêle. C'est l'automne et son incroyable beauté sanglante qui m'assaille.

Boris Vian me fait les yeux doux, je crois que...
J'IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES!

Lundi 16 novembre 2009 à 20:55

http://diabolo-grenadine.cowblog.fr/images/Futuroscope0322.jpgDans la vitre, le reflet. Le monde à l'envers. Une vision si claire, si parfaite. Envie de plonger dans ce nouveau point de vue. Envie de m'y noyer voir si dans un monde renversé tout est différent. Voir si la vie est plus heureuse encore. Tout coordonne. Tout s'imbrique si bien que le monde semble fait pour que l'on puisse voir son reflet. Tout semblait si paisible. Tout était si paisible. Le cœur calme. L'esprit serein. Un sourire aux lèvres. Je m'extirpe de ma rêverie. Le tour de manège est fini. Il faut descendre. Il faut rentrer. Mais je recommence mon tour. Le monde qui part à l'envers. Mon monde. Je n'arrive pas à me détacher de cette vision. Je la tiens doucement par la main. Mais elle m'échappe déjà. Je l'effleure encore. Puis plus rien. Ma douce illusion s'est envolée. Je respire de nouveau. Je vis de nouveau. Le bonheur en intraveineuse.

Jeudi 12 novembre 2009 à 19:33

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