Et je suis là, allongée dans mon lit, à repasser en boucle, sous mes paupières closes, ces bribes de journée, ces morceaux de bonheur.
Je n'ai pourtant pas beaucoup dormi mais je me suis levée le sourire accroché aux lèvres, comme s'il ne pouvait plus en partir, comme s'il avait toujours été là. J'enfile la petite robe noire que Gil et Thomas apprécient. Une touche de vert, toujours, c'est important le vert, c'est beau. Mon manteau, mon béret de laine blanche et mon sac et me voilà en route pour aller prendre le bus. Il est sept heures, le temps est frais mais pas trop. Je me sens légère et jolie. De la musique sur les oreilles, pour changer. Je m'installe à l'arrêt de bus, bus qui ne tarde pas d'ailleurs. Par miracle j'ai une place assise seule. Tout semble en bonne voie pour bien se passer. J'arrive. Je ne me souviens pas du trajet. Je me souviens simplement que nous n'avons pas pris le petit chemin. Thomas devait vouloir continuer à regarder son C. Histoire d'apprendre je fonce en Histoire. Puis pas de mathématiques pour cause de professeur absente. Bonne nouvelle, la vie est belle. Mon pique nique s'est renversé dans son sac en plastique violet et jaune. Il y a du jus de framboises partout. Le repas du midi est bon, même excellent: crêpes au fromage, pâtes multicolores, battônnets de carotte crues et fromage blanc. Gil et Emilie sont avec moi, c'est tout simplement génial. Nous retrouvons Thomas, il sent la clémentine. Noël arrive. Hum le grec se transforme en philosophie. Notre professeur se prénomme Antoine. Thibaudet paraît être passionnant. L'Histoire est décidément ce que je préfère le plus au monde. Je ne connait rien de plus captivant. Puis, pour moi, la journée est finie. Il est 15h. Avec Thomas, Gil, Nicolas et Baptiste j'accompagne Meghane en Latin. Elle arrive en retard. Nous retournons nous détendre. Puis je ris, je souris, je m'amuse, je vis. Tristan est très gentil. Sally nous rejoint. Clara m'est présentée brièvement. Elle ressemble beaucoup à Tristan, c'est fou. Tout en attendant le bus, Sally et moi discutons longtemps. Plus longtemps que je ne peux. La conversation s'essouffle. Mais nous sourions toutes les deux. Je rentre à la maison. Je m'allonge sur mon lit. Je pense à quelqu'un. Je me surprend à avoir hâte de le voir. Les messages échangés à longueur de journée nous rapproche doucement. C'est agréable. Il me manque un petit peu. Mais, en théorie, je le vois bientôt.
Le lycée est plein de personnes aux yeux verts. Les miens en font partie. Les siens me manquent un peu.
Il faut que je pense à remercier Papa d'avoir éclairer mon chemin dans la nuit avec cette petite lumière magique.
Tout est beau, tout est frêle. C'est l'automne et son incroyable beauté sanglante qui m'assaille.
Boris Vian me fait les yeux doux, je crois que... J'IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES!
Je n'ai pourtant pas beaucoup dormi mais je me suis levée le sourire accroché aux lèvres, comme s'il ne pouvait plus en partir, comme s'il avait toujours été là. J'enfile la petite robe noire que Gil et Thomas apprécient. Une touche de vert, toujours, c'est important le vert, c'est beau. Mon manteau, mon béret de laine blanche et mon sac et me voilà en route pour aller prendre le bus. Il est sept heures, le temps est frais mais pas trop. Je me sens légère et jolie. De la musique sur les oreilles, pour changer. Je m'installe à l'arrêt de bus, bus qui ne tarde pas d'ailleurs. Par miracle j'ai une place assise seule. Tout semble en bonne voie pour bien se passer. J'arrive. Je ne me souviens pas du trajet. Je me souviens simplement que nous n'avons pas pris le petit chemin. Thomas devait vouloir continuer à regarder son C. Histoire d'apprendre je fonce en Histoire. Puis pas de mathématiques pour cause de professeur absente. Bonne nouvelle, la vie est belle. Mon pique nique s'est renversé dans son sac en plastique violet et jaune. Il y a du jus de framboises partout. Le repas du midi est bon, même excellent: crêpes au fromage, pâtes multicolores, battônnets de carotte crues et fromage blanc. Gil et Emilie sont avec moi, c'est tout simplement génial. Nous retrouvons Thomas, il sent la clémentine. Noël arrive. Hum le grec se transforme en philosophie. Notre professeur se prénomme Antoine. Thibaudet paraît être passionnant. L'Histoire est décidément ce que je préfère le plus au monde. Je ne connait rien de plus captivant. Puis, pour moi, la journée est finie. Il est 15h. Avec Thomas, Gil, Nicolas et Baptiste j'accompagne Meghane en Latin. Elle arrive en retard. Nous retournons nous détendre. Puis je ris, je souris, je m'amuse, je vis. Tristan est très gentil. Sally nous rejoint. Clara m'est présentée brièvement. Elle ressemble beaucoup à Tristan, c'est fou. Tout en attendant le bus, Sally et moi discutons longtemps. Plus longtemps que je ne peux. La conversation s'essouffle. Mais nous sourions toutes les deux. Je rentre à la maison. Je m'allonge sur mon lit. Je pense à quelqu'un. Je me surprend à avoir hâte de le voir. Les messages échangés à longueur de journée nous rapproche doucement. C'est agréable. Il me manque un petit peu. Mais, en théorie, je le vois bientôt.
Le lycée est plein de personnes aux yeux verts. Les miens en font partie. Les siens me manquent un peu.
Il faut que je pense à remercier Papa d'avoir éclairer mon chemin dans la nuit avec cette petite lumière magique.
Tout est beau, tout est frêle. C'est l'automne et son incroyable beauté sanglante qui m'assaille.
Boris Vian me fait les yeux doux, je crois que... J'IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES!
Serait-ce la rancune ou encore la colère qui te font dire ces choses en l'air?
T'aime quand même. Moins que T mais plus que T.