J'aimerai que quelqu'un m'attende. Dans un champs. Dans un champs empli de mes fleurs préférées. Je voudrais que quelqu'un m'attende. Quelqu'un de très élégant, très distingué. Quelqu'un en costume. Quelqu'un qui me regarderait en souriant, les mains dans les poches. Quelqu'un qui attendrait de vivre à mes côtés jusqu'à sa mort. Quelqu'un qui m'aimerait sincèrement. Telle que je suis. Quelqu'un qui m'aimerait dans ma globalité. Quelqu'un qui aimerait mes qualités et voudrait vivre avec mes défauts. Juste par amour.
Qu'on me berce de contes de fées et de merveilles. De toutes ces histoires qui parfument les rêves et imprègnent le quotidien. De chaque parole qui fait vibrer et emmène voguer au loin, au large de terres de rêve, là où l'imaginaire est la seule réalité. De tous ces mots qui résonnent en écho comme des symphonies chantées par la nature. Du moindre silence qui ponctue les moments où l'esprit s'égare dans des voyages interminables, là où les paysages n'ont plus de limites, là où chaque couleur est plus belle, là où chaque lumière est plus douce, là où chaque sensation est plus intense.
Je me vois me balançant au bout d'une corde, la tête basculée, le vent ébouriffant mes cheveux sur lesquels la pâleur d'un timide soleil de printemps se reflète. Je me vois le corps n'étant retenu que par cette corde. Dans mes yeux, une lueur étrange, nouvelle, qui sera désormais pour toujours imprimée dans ce regard. Ma peau plus blanche que jamais met encore plus en valeur la moindre de mes tâches de rousseur. Mes petits pieds nus sont caressés par la brise. Un rire retentit dans le calme silencieux de ce matin. Sur mon visage s'étend le plus grand sourire qu'il m'est possible de donner. Dans mon corps toujours en recherche de chaleur, brûle le feu sacré d'un bonheur sincère aux allures d'éternités.
La glace commence à fondre et dessous la roche se fissure. Un cœur frêle et minuscule sort de sa geôle.
Qu'on me berce de contes de fées et de merveilles. De toutes ces histoires qui parfument les rêves et imprègnent le quotidien. De chaque parole qui fait vibrer et emmène voguer au loin, au large de terres de rêve, là où l'imaginaire est la seule réalité. De tous ces mots qui résonnent en écho comme des symphonies chantées par la nature. Du moindre silence qui ponctue les moments où l'esprit s'égare dans des voyages interminables, là où les paysages n'ont plus de limites, là où chaque couleur est plus belle, là où chaque lumière est plus douce, là où chaque sensation est plus intense.
Je me vois me balançant au bout d'une corde, la tête basculée, le vent ébouriffant mes cheveux sur lesquels la pâleur d'un timide soleil de printemps se reflète. Je me vois le corps n'étant retenu que par cette corde. Dans mes yeux, une lueur étrange, nouvelle, qui sera désormais pour toujours imprimée dans ce regard. Ma peau plus blanche que jamais met encore plus en valeur la moindre de mes tâches de rousseur. Mes petits pieds nus sont caressés par la brise. Un rire retentit dans le calme silencieux de ce matin. Sur mon visage s'étend le plus grand sourire qu'il m'est possible de donner. Dans mon corps toujours en recherche de chaleur, brûle le feu sacré d'un bonheur sincère aux allures d'éternités.
La glace commence à fondre et dessous la roche se fissure. Un cœur frêle et minuscule sort de sa geôle.
Pourquoi serait-ce une geôle ? Il suffit de la voir autrement et elle le deviendra, crois moi.