Le grand méchant Loup c'est moi.

Radiohead sur les oreilles. Je me sens d'humeur maussade. Le temps probablement. L'ennui probablement. La fatigue probablement. La nostalgie probablement. Oui c'est probablement tout cela. C'est même certain.

Le temps passe si lentement. 70 heures 24 minutes et une poignée de secondes à attendre encore. Tout ce temps là. 3 jours en arrondissant. Des maths, je fais des maths. Regarde où je suis arrivée! Je m'ennuie tellement. Tout est fade dans ma bouche depuis le goût de tes baisers. Je m'ennuie de tout et de rien. Je m'ennuie en m'habillant, en me préparant. Je me néglige, je sais que je ne te verrai pas de toutes façons. Alors je cours, je suis en retard. Tout ça parce qu'en me brossant mécaniquement les cheveux, j'ai laissé mon esprit vagabonder, délirer, imaginer nos retrouvailles. Ceci explique cela. Je suis fatiguée. Je pense à toi longtemps le soir avant de m'endormir. Si l'on pense assez fort on peut moduler ses propres rêves et les voir comme on veut qu'ils soient. Je ne dois pas assez penser à toi. Pourtant, je te pense sans arrêt. Et je t'aime aussi. En Français, en Anglais, en Allemand... En toutes les langues dans lesquelles je peux te le dire. Plus d'une semaine que je suis sans t'avoir vu. 10 longues journées. Bon sang, quand vais-je enfin arrêter de compter? Je compte le temps. Futile et inutile. De l'infini à l'infini. Il s'étire en ton absence. J'ai l'impression de penser un milliers de fois plus que d'habitude. Je me rappelle l'année dernière. Je me souviens que c'était beau. Pas le lycée petit à petit défiguré, non. Mais d'être là, avec des gens sensationnel tout près. Je crois qu'avec votre départ le lycée a perdu son âme. Il ne se passe plus rien, plus rien d'intéressant du moins. Voir vos passing me manque. Au moins je pouvais noyer mon esprit dans ce mouvement répétitif. Mais maintenant plus rien. Je cours à droite, à gauche, je m'occupe. Mais rien y fait. Tout reste sempiternellement vide. Vide de vous. Vide de Jack. Vide de toi. Tu vois j'en reviens toujours à toi finalement. Je parle pour ne rien dire. Encore une fois. J'ai l'imagination qui s'amuse. J'ai l'esprit qui délire. Je perd mes forces et mes moyens. Je ne suis plus bonne à rien. J'écris, je dessine. Mais toujours en pensant à toi.

J'ai toujours si peur de te dire quand quelque chose ne va pas. Je ne veux pas t'inquiéter. Pardon de ne pas m'ouvrir plus. Je ne veux pas polluer ton esprit avec mes préoccupations d'enfant. Je veux juste t'aimer. J'ai seulement besoin de toi. J'ai hâte, vraiment. Je m'imagine en train de courir, comme une idiote, dans tes bras. Je m'imagine aussi en train de me casser la figure lamentablement, ou plutôt avec la grâce d'un hippopotame. Je t'imagine en train de rire, de sourire. Je m'imagine te serrant dans mes bras. Je m'imagine t'embrassant encore et encore comme si ma vie ne tenait plus qu'à un baiser. Ma vie pour un baiser, mon or pour seulement te toucher. Je me damnerais pour seulement t'embrasser rien qu'une fois. Je me damnerais pour que tu sois de retour. Reviens, je t'en supplie!



Chante, tout ce que tu veux, mais chante encore.





http://diabolo-grenadine.cowblog.fr/images/Photo171.jpgHeureusement, ça ne se voit pas, ça ne se devine pas non plus.

Mercredi 9 décembre 2009 à 17:56

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