Mon âme et mon cœur s'ébranlent. Dans ma tête résonne cet écho que la réalité des choses fait sonner. Je voudrais marquer mon passage dans ce monde tout en restant pourtant anonyme. Donner la force et faire vibrer la flamme de l'espoir pour une personne au moins. Je ne veux pas d'une célébrité comme certains la voudrait. Je ne veux pas de l'éphémère. Je voudrais laisser, dans le cœur de quelqu'un, une trace presque imperceptible. Le genre de marque qui influence l'existence tout en restant discrète. Une de celle que l'on ne peut pas oublier car elle est ancrée dans une mémoire bien plus profonde que la mémoire cérébrale, elle s'installe au plus profond de la mémoire de l'âme, la bouleverse, la change et la rend plus sensible encore au monde extérieur.
Mais je me demande parfois si cette recherche n'est pas vaine. Au fond, comment pourrais-je savoir que ce que j'ai écrit a, un jour, pu changer la vie de quelqu'un? Je n'ai pas envie que l'on me complimente, je veux seulement que quelqu'un veuille se lancer dans une grande et nouvelle expérience juste en me lisant. Parce que mes écrits auront été l'élément suffisant, l'élément déclencheur. En bien, en mal, peu importe. Mais j'aimerais qu'ils changent non pas le monde mais juste quelqu'un.
Cela mis à part, je me noie dans mes larmes et me complais dans les plaintes continuelles, je souffre de ne plus pouvoir exprimer de manière physique la rage qui boue en moi et je commence à détester mon corps, pour de multiple raisons. Mais je vais bien, ne t'en fais pas.
Le grand méchant Loup c'est moi.
Dimanche 11 avril 2010 à 18:36
Commentaires et bêtises
Par Mardi 13 avril 2010 à 19:21
le Tes écrits me frustrent de ne pas voir ça quand je te regarde, ça m'apprend à reconnaitre ,et confirmer, que le paraitre n'est pas l'être. Mais tes écrits ne changent en rien l'amitié que je te porte. Je t'aime.
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En attendant, par ta présence, mes pensées et mes préoccupations changent, je change, et j'aime ce résultat. Si tu ne marques pas l'autre qui te rencontrera, tu me marques moi, pour ce que tu me fais devenir. Quant à ton corps, j'espère que tu vas de nouveau l'aimer, moi, c'est pareil. Par moment, j'aime me regarder, par moment, j'aimerai retourner dans le temps, comme à l'époque, où ces dames se lavaient avec des robes pour ne pas se voir. Et faisaient l'amour habiller.
Sinon, je t'aime. Ca termine bien.