She waits, there. The lonely little girl. She waits weeping. Sadness in her green eyes. She doesn't know. Why? For who is she weeping? But she cries. She hides her face. She doesn't want to be seen. It is a little bit embarassing to be crying in front of friends. So, she dries her tears and she shows her greatest smile. All of them believe in it. All of them think everything is okay. But, in the evening, when she comes back home, she let her tears flow. Just when nobdy can see at her.
When people asks her "are you okay?" She hesitates, shuts her eyes and she yawls all which is inside. She has out everything. Her wrath. Her sadness. Her desires. Her tears. Her secrets. She spits out how she feels. She opens her eyes and she just say 'yes, I am". Gaging on her pains.
Alone, like a stone. Sit on the ground. Wearing a green coat. She weeps. Waiting for heartwarming arms. Waiting for shoulders to cry on. Waiting for a person who will know just let her weep and hearing this pain.
She is lost. She is depressing. She has a headache. She has faith no more.Vendredi 15 janvier 2010 à 23:41
Je n'ai pas de temps. Pas assez pour faire tout ce que je voudrais. 48 heures dans une seule journée ne me suffiraient pas encore. Toutes ces choses que je dois faire et toutes celles que j'aimerais pouvoir faire mais qui ne sont pas des priorités. Je voudrais tellement lire, dessiner, étudier, lire encore, aller à Paris, fêter mon anniversaire, aller au cinéma, organiser mes vacances, préparer mon avenir, aller faire la fête, lire toujours plus, dormir, réussir, voir mes amis, aller au restaurant, comprendre, faire de la musique, cuisiner, manger, boire, travailler mon rôle, dactylographier mes cours... Mais plus que tout, je voudrais écrire. C'est vraiment attristant d'avoir tant envie d'écrire et de ne pas en avoir le temps. Je dirais même que c'est rageant.
Ça bout encore à l'intérieur. Toute cette colère. Je n'arrive pas à la faire sortir.
Jeudi 14 janvier 2010 à 21:47
Je crois en tes rêves. Je sais pertinemment que tu y arriveras. Du fait que je suis ta sœur, je perds probablement mon objectivité. Mais, personne ne pourra le nier, tu as une véritable présence sur scène. Un charisme fou. Et ton sourire si avenant. Une vraie invitation à la joie. Comment résister à l'envie de te rendre un sourire tout au moins gigantesque sincère? T'es belle quand tu joues. T'es drôles aussi. Je me souviens de tes mimiques dans la première vraie pièce que je t'ai vu jouer. C'était toi. C'était le personnage. Tu l'incarnais en fin de compte. Ne jamais faire les choses à moitié te sert vraiment je crois. Dans tout ce que tu fais, tu te donnes à fond. Et ça se voit. Tu incarnes vraiment ceux que tu joues. Tu as du talent. Vraiment. Ce lycée, tu dois y aller, même si ça va me faire mal au cœur de ne te voir que les weekends. Puis je ne me fais pas de soucis pour l'avenir... Le Conservatoire d'Art Dramatique de Paris, c'est ce qui fera de toi la plus grande comédienne. On vivra ensemble sur Paris. Un regard sur l'avenir. Il ne faut pas se projeter, je le sais bien. Mais j'ai tellement envie que tu y arrives. Tu en es tellement capable en plus. J'ai confiance en toi. Quoiqu'il advienne, je serai toujours derrière toi pour t'aider et te soutenir.
Je t'aime.Mardi 12 janvier 2010 à 22:16
Lundi 11 janvier 2010 à 21:48
On dit que la nostalgie viendrait lorsque l'on est insatisfait de sont présent. Je crois bien que c'est le cas. Mon présent se décompose. Mon passé et mes mauvais souvenirs m'assaillent. Et mon futur m'effraie.
Je ne garde en mémoire que le mauvais. Ma manière à moi de mieux vivre l'instant présent. Mais là j'ai plus envie d'avancer. Je baisse les bras. Je voudrais que tout soit tellement plus facile. Je voudrais réussir à oublier ma médiocrité. Je voudrais trouver un domaine dans lequel m'épanouir. Une chose dont je pourrais me venter d'avoir une vraie maîtrise.
Je rêve d'ailleurs. Je suis perdue, au beau milieu de chez moi. Au beau milieu de moi-même.
Dimanche 10 janvier 2010 à 22:20